Fantastique – Science Fiction – Cinéma – Alain Pelosato

Dans la première partie, Alain Pelosato cherche à définir le fantastique en tant qu’expérience sensible personnelle mais aussi conditionnée par la culture et dictée par la condition psychique humaine. Ensuite il aborde les références faites au cinéma dans La Tour Sombre et Insomnie de Stephen King, aborde rapidement Tanith Lee, Robert Mac Cammon, Graham Masterton et Dean Koontz. Il a demandé à une dizaine d’écrivains leur vision du fantastique puis reproduit des entretiens avec Jan Kounen à propos de Dobermann et avec Graham Masterton.
Dans la seconde partie, Alain Pelosato traite des archétypes mythiques en littérature et au cinéma sur le modèle de Stephen King dans Anatomie de l’horreur qui identifie la créature sans nom, les vampires et le double monstrueux comme émanations gothiques. Alain Pelosato retrace toute l’évolution du cinéma fantastique au long du 20e siècle à l’aide de nombreuses références dans une présentation simple de la chronologie. Pour constituer sa typologie des thèmes, il distingue le fantastique psychologique du fantastique social, suivant que la menace soit individuelle ou collective.
Dans la troisième et la quatrième partie, Alain Pelosato présente rapidement des acteurs et des réalisateurs emblématiques du cinéma fantastique.
Dans la cinquième partie, un grand catalogue de films se déroule dans l’ordre chronologique, commentés selon l’humeur de trois ou quatre mots à la présentation d’anecdotes, l’expression d’idées et d’opinions personnelles bien arrêtées, parfois risibles.
Dans la sixième partie, Alain Pelosato offre une description méticuleuse de sept films fameux, exercice aride qui présente chaque plan des scènes des films. Ensuite est présenté un tableau récapitulatif des adaptations en films des histoires de Stephen King puis une bibliographie de Graham Masterton, empruntés à Alain Sprauel.
Pour finir Alain Pelosato fait des listes de films suivant des thèmes ou des séries de films fantastiques.
Le livre contient beaucoup d’informations jusqu’en 1999 et garde une certaine cohérence même si les idées partent dans tous les sens, les coquilles sont nombreuses, les citations en abondance et les répétitions fatigantes (le résumé de La mouche est présent cinq fois).

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