Voisins d’ailleurs – Clifford D. Simak

Dans La maternelle, une campagne paisible dédiée à l’agriculture est bouleversée par l’apparition d’une machine inconnue qui offre un cadeau désiré à chacun l’approchant. Cette grande boite étrange se trouve dans le champ de Peter Chaye qui se retrouve au centre de l’agitation autour de ce premier contact. Cette nouvelle aborde le sujet de l’interventionnisme d’une espèce supérieure, de l’infantilité humaine et des efforts infinis à fournir en vue d’un monde meilleur. C’est ce fantasme de paix, de quiétude et de confiance qui apparait dans une ambiance bucolique de calme évidence.
Dans Le bidule, un orphelin simplet, maltraité par le couple qui l’a recueilli, trouve un artefact venu d’ailleurs qui lui parle en pensée et lui envoie des ondes chaleureuses de compassion. Il échange son canif contre une pierre qui irradie de la lumière, et lors de son retour à la ferme le couple est gentil avec lui. La rencontre avec les extra-terrestres est fortuite, elle symbolise l’aide potentielle désintéressée d’une lointaine civilisation pour une humanité simpliste et imparfaite.
Dans Le voisin, une famille étrangère s’installe dans une communauté paisible d’agriculteurs et mène étrangement une vie très facile. On retrouve le thème de l’inconnu qui a une influence bénéfique (météo idéale et absence de maladie) sur la vie des humains qui s’écoule avec bonheur, mais on peut se demander s’ils ne sont pas que prisonniers de cette bulle relative.
Dans Un Van Gogh de l’ère spatiale, Anson Lathrop se rend sur une planète au bord de la galaxie et peuplée de gnomes sur les traces de Reuben Clay, un peintre itinérant qui s’est intégré et a fini ses jours à cet endroit. Ce contact avec une espèce totalement différente s’accompagne d’incompréhension et ce voyage devient une initiation pour dépasser la pure rationalité et la foi aveugle, atteindre une clarté d’esprit, un élan désintéressé vers l’ailleurs.
Dans La fin des maux, un extra-terrestre va rencontrer un médecin dans son cabinet et lui donne sans condition un vaccin contre toutes les maladies qu’il teste. Il se rend vite compte que son intellect se simplifie, que le prix à payer pour la panacée est la réduction de l’intelligence, une dose d’oubli.
Dans Le cylindre dans le bosquet de bouleaux, Charley Spencer intègre une équipe de recherche dans un institut scientifique après la découverte d’une machine extra-terrestre qui provoque des perturbations de la réalité. C’est une histoire assez classique sur les voyages dans le temps et d’une imbrication causale atemporelle, une situation d’une évidence intrinsèque.
Dans La photographie de Marathon, Andrew Thornton s’intéresse à une propriété entourée de légendes dans une vallée isolée et il fait le lien entre un artefact extra-terrestre contenant le savoir d’une société avancée et un homme du futur qui veut sauver son espèce et sa planète. C’est une question d’évolution de l’humanité, du moment opportun pour être aidée, quand l’inertie morale et l’immobilisme social sont abandonnés.
Dans La grotte des cerfs qui dansent, un archéologue se rend dans une grotte aux peintures rupestres et y découvre une salle dissimulée. Il se lie d’amitié avec un mystérieux vagabond qui semble ancré dans ce lieu. Cette relation à l’autre est basée sur une ouverture d’esprit, surtout quand cette différence est l’immortalité. Certaines réalités sont difficiles à intégrer, le passé peut s’effacer mais il faut avancer.
Dans Le puits siffleur, Thomas Parker part sur les traces de sa famille et visite la ferme isolée d’un de ses aïeux. En symbiose avec ce lieu il ressent profondément le poids de l’histoire.

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